Conférences
Conférence de Caroline Duban
Abrégé de l’Histoire de la sorcellerie : le Bien et le Mal à travers les siècles
Depuis que l’homme a conscience qu’une forme de vie invisible existe à ses côtés, il n’a eu de cesse de vouloir s’en rapprocher pour communiquer avec les esprits de la nature, les morts et les Dieux. Les visions, les transes et les invocations ont pour but de réaliser l’impossible pour l’humain : faire accorder une faveur, un souhait, réveiller les ancêtres pour les commander ou leur demander conseil, parler avec les Dieux ou leurs intermédiaires pour connaître leur dessein et la destinée d’un être, d’un clan, d’un pays… La magie est une science occulte très complexe.
Les hommes y ont accès plus généralement par la connaissance et l’accumulation de savoirs et d’expériences, tandis que les femmes naissent avec ce don, sont choisies par la communauté ou les divinités, ou bien encore obtiennent des enseignements par les peuples des mondes parallèles. La sorcellerie est originellement une pratique ingénue de sciences infiniment plus compliquées. Dans l’Antiquité, elle est d’abord pratiquée dans les quartiers populaires où les sorciers et les sorcières exercent, confectionnant des potions et des philtres selon des recettes aux notions incertaines à leurs yeux. Généralement, c’est ici que l’on trouve les meilleurs empoisonneurs et les plus experts dans la préparation des élixirs d’amour.
Progressivement, la science des augures, des invocations et des onguents devient un danger. Ceux et celles qui pratiquent les arts interdits, particulièrement à partir du IIIe et du IVe siècle après J.C., doivent être rejetés hors de la nouvelle religion qui prend petit à petit sa place, grandissant lentement mais sûrement pour devenir une des plus imposantes avec le gothique flamboyant. La Peste Noire du XIVe siècle décime autour de 40% de la population européenne en moyenne. Le traumatisme est grand et les peuples se sentent délaissés par l’Eglise. Vient alors le temps des démonologues qui trouvent des réponses dans ce châtiment divin.
Les serviteurs du Démon sont parmi nous ! Ils tiennent des assemblées que l’on appelle sabbat et agissent en faisant le mal individuellement et collectivement. Un nouvel ennemi surgit, il faut l’exterminer ! La grande chasse aux sorcières a anéanti en grande partie de malheureuses innocentes qui n’avaient de sorcières que les cataplasmes et les remèdes de grand-mère pour preuve accablantes. Les procès en sorcellerie se déroulent tous de la même façon et condamne quasiment systématiquement, que la réponse soit oui ou non. Tout condamne celui ou celle qui comparaît devant ces tribunaux.
Puis, au XVII et XVIIIe siècle, avec l’arrivée des sciences modernes, de l’esprit analytique et des cas de possession, impossible à classer dans un cadre juridique qui jusque là ne s’occupait que des agissements volontaires de personnes obéissant au Diable, les sorcières sont perçues comme un rêve, une tromperie de l’esprit humain qui déforme la réalité. Toutefois, d’autres sorciers et sorcières ont été lynchés durant les siècles suivant, en France, jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Pourtant, à cette époque et dans les classes sociales aisées, la nécromancie, la cartomancie et la divination retrouvent un regain de popularité, grâce notamment aux nouvelles sibylles et devineresses. Mesmérisme, spiritisme, sciences occultes passionnent les lettrés, les nobles et les psychanalystes.
Conférence de Eric et Emeline Bajard
Eric et Emeline, thérapeutes énergéticiens et clairvoyants, vous proposeront une conférence sur le thème de la dualité , le bien et mal qui cohabitent dans le visible et dans l’invisible.
Actualisée en Mai 2018