Le culte des ancêtres et des défunts dans le monde et à travers l’histoire, par Caroline Duban, Docteur en Histoire le dimanche 5 juin à 15 h 30
Dans l’Histoire des hommes, depuis Néandertal jusqu’à nos jours, il n’existe pas une façon de mourir, mais une multitude de façons de disparaître physiquement, socialement, mémoriellement, symboliquement, chamaniquement et artistiquement.
De même, il n’existe pas une mort, mais de nombreux visages qui la rendent moins effrayante et plutôt joyeuse comme la Catrina mexicaine, parfois sulfureuse telle Maman Brigitte dans le vaudou, affreuse et torturée comme la pauvre Izanami japonaise…
Il y en a tant qu’il est impossible de toutes les observer, mais à travers les siècles et les cultures évoquées dans cette conférence, vous pénétrerez dans un monde peuplé de souvenirs et de monuments laissés par nos ancêtres à travers leurs écrits et leurs secrets enfouis sous terre. César rapporte que les druides enseignaient à leurs élèves qu’un dieu tout-puissant les façonnait pour les renvoyer sur Terre après leur mort.
Promesse de réincarnation, d’évolution spirituelle auprès des dieux, retour au néant ou à une source originelle étincelante, que se passe-il après la mort ? Les peuples du monde et les évolutions au fil des siècles ont décrit des phénomènes intangibles que seul le croyant peut matérialiser sur notre plan de conscience. Et si la véritable mort était l’oubli ? Comment communique-t-on avec les défunts et les ancêtres ?
Voilà des sujets qui nous ont tous effleuré l’esprit ne serait-ce qu’une fois dans notre vie. Je vous invite donc à pénétrer dans une sorte de machine à voyager dans le temps pour aller voir ce qu’en pensaient nos aïeux, et ce que font leurs descendants encore aujourd’hui.