Interview de Valérie Francès
Tout d’abord parles-nous de toi :
Je suis belge et j’habite à Wavre, dans le centre du pays. J’ai obtenu une Agrégation de l’Enseignement Secondaire Inférieur en Sciences et je suis passionnée de biologie marine ainsi que de littérature fantastique anglo-saxonne.
J’écris depuis toujours – ou presque – des textes sombres, entre horreur et thriller, mais également de la Fantasy et de la SF.
J’évolue dans le milieu des mondes de l’Imaginaire depuis 1999.
Après avoir été rédactrice en chef d’un magazine dans le domaine du Fantastique, j’ai commencé à publier des nouvelles (depuis 2001).
Puis, je suis devenue l’une des organisatrices de Trolls&Légendes, le festival de toutes les Fantasy (responsable du pôle Littérature et coordinatrice de l’espace Edition).
Dès 2013, après avoir fait mes armes comme directrice de collection aux Editions Asgard, j’ai dirigé en outre l’anthologie de l’événement.
Mais c’est pour ma série de livres pour la jeunesse qu’on me retrouve notamment sur les salons.
En 2011, sortaient les premières aventures de « Brûlot le dragonneau » (prix Oriande 2012 du meilleur livre illustré pour enfants). Depuis lors sont parues deux suites et un quatrième opus est en cours de réalisation.
Je me suis remise à l’écriture de nouvelles, récemment, et l’on peut trouver l’un de mes textes dans l’anthologie « Le Vampire des Origines, Tome I » (qui a reçu le prix Masterton 2016).
Enfin, depuis quelques années, j’étends ma palette de compétences artistiques dans le domaine du dessin, de la peinture et du modelage de la terre.
Côté illustrations, je réalise mes œuvres à l’encre, à l’aquarelle ou encore à l’acrylique, passant du Fan Art à la création de mandalas illustrant des créatures mythologiques ou médiévales et inspirés d’art celtique.
J’expose depuis 2008, mais je dédicace lors de divers festivals surtout depuis 2012.
Un défaut ?
Le manque de confiance en moi
Une qualité ?
Le perfectionnisme
Pourquoi as-tu choisi de faire ce métier/cet art ? :
Cela découle d’un besoin irrépressible d’écrire, de créer. C’est la première chose que je veux faire en me levant, même si dans les faits, ce n’est pas toujours possible.
Mon esprit est toujours en ébullition, a toujours de nouvelles choses à exprimer, d’une manière ou d’une autre. Je ne sais pas où se trouve le bouton « off »…
Pendant tout un temps, j’ai poussé les jeunes auteurs et illustrateurs à se faire connaître ; leur donnant l’occasion de rencontrer des professionnels du milieu ou leur offrant une opportunité de montrer leur talent (publication dans le magazine ou stand dans un événement).
Il aura fallu que l’on me pousse à mettre mes propres œuvres en lumière pour que je franchisse le pas et que je passe de l’autre côté de la table de dédicace à mon tour.
Et je ne regrette absolument pas ce changement, que du contraire ! Je me demande même comment j’ai pu passer à côté de ces moments d’échanges avec les lecteurs ou les visiteurs venus admirer mes illustrations !
Un conseil que tu pourrais donner à quelqu’un qui aimerait faire ton métier ?
Très difficile, vu que je n’en vis pas… mais disons qu’il faut toujours suivre son cœur et son inspiration, où qu’ils nous mènent !
Et je dois dire que la rencontre avec « les collègues » peut aider aussi. Car ce partage des expériences est toujours enrichissant.
Un conseil que tu pourrais te donner ?
Certainement d’avoir plus confiance en moi.
Comment as-tu connu le festival ?
Par Godo, que je connaissais depuis quelques temps déjà. J’ai la chance d’y participer depuis la toute première édition, en 2012 !
Pourquoi as-tu souhaité participer au festival des féeries ?
Parce qu’il est toujours agréable de découvrir un nouvel événement de ce type. Parce que le concept même me plaisait ; cette façon de mettre en avant et sur un même pied artistes et artisans m’a séduite dès le début.
Et enfin parce que nous sommes une petite famille qui se retrouve en ces occasions, pour partager, échanger ou simplement boire le verre de l’amitié.
C’est toujours un véritable plaisir de venir (un plaisir anticipé d’ailleurs pour la prochaine édition !).
L’équipe est formidable, l’accueil chaleureux. On s’y sent comme chez soi, avec les amis.
Tout est mis en place pour qu’on se sente bien, à sa place, le tout sans chichis.
On nous fait comprendre qu’on a de l’importance pour ceux qui nous invitent et j’avoue que ce type de reconnaissance est plutôt agréable 😉
J’y ai même un public de « fans », des enfants et leurs parents, que je retrouve chaque année. Et cela a aussi une valeur inestimable.
J’espère contribuer à ma façon au succès de l’événement, apporter ma petite pierre à l’édifice.
En remerciant – avec force sourires – les bénévoles et les orgas de l’accueil qui m’est réservé chaque fois ; en en parlant autour de moi, dès que l’occasion se présente.
Je mets un point d’honneur à ne rien prévoir d’autre ce week-end-là, à rester fidèle à cet événement qui a pris de l’importance à mes yeux.
Que t’inspires le thème de cette 5ième édition « les êtres de la nature » ?
Ce sont les Féeries du Bocage, non ? Donc les êtres de la forêt, toutes ces créatures de la Fantasy et de la Féerie… et les arbres eux-mêmes bien entendu !
Je crois que cela promet de belles découvertes… et je réserve de mon côté une surprise sur le thème.
Qu’attends-tu de cette 5ieme édition, comment imagines-tu celle-ci ?
Tout simplement aussi magique que les précédentes ; des moments privilégiés avec les visiteurs, puis des moments de convivialité autour de la table avec les copains.
Et maintenant un truc que tu n’as jamais dit à propos de toi 😉 ?
Je suis la sœur cachée d’Arya Stark, mais chuuut !
Adresse de son site : www.lefantastique.net/valerie-frances
Adresse de son facebook : www.facebook.com/valerie.frances.9