Interview de l’Atelier d’Akinra
David est le créateur de « L’atelier d’Akinra » qui est spécialisé dans le travail du cuir, pour les costumes (Grandeur nature, reconstitution et cosplay) ou pour la vie quotidienne. Les articles proposés sont inspirés par toutes les époques, des coins les plus reculés de la Gaule aux hauts dignitaires victoriens en passant par les bandits du haut-moyen âge et par les pirates du Nouveau Monde. Tout ce qui est réalisable en cuir y est disponible.
Tout d’abord parles-nous de toi :
Je viens d’Alsace, le pays de la choucroute, du bon vin et du travail dur. Dans le métier depuis 2011, j’ai trouvé mon premier morceau de cuir en 2008, à l’occasion de mes premiers jeux de rôle Grandeur Nature. Grand fan de fantasy, fantastique et de féerie, j’y puise mes créations. Un point que j’aime particulièrement, c’est faire des créations à quatre mains, des objets réalisés avec un autre artisan, mêlant ainsi les styles et les matériaux en quelque chose de nouveau.
Un défaut ? :
Courir plusieurs lièvres à la fois : difficile de se concentrer sur une seule tâche quand plusieurs choses nous tiennent à cœur !
Une qualité ?
La patience et la ténacité.
Pourquoi tu as choisi de faire ce métier ? :
Je suis un rôliste à l’origine, fabriquant mes propres costumes pour les jeux de rôle Grandeur Nature. C’est une passion relativement dévorante qui m’a amené à apprendre tout un tas de techniques pour une large variété de matériaux : couture, construction d’éléments de décors, travail de différentes mousses pour des armes factices, voir de la mécanique. Et le travail du cuir, que j’ai pratiqué d’abord pour moi-même et les amis pendant deux ou trois ans. Puis j’ai découvert de nouvelles techniques, qui au final ne sont que des adaptations sur cuir de techniques utilisées sur d’autres matériaux.
Après quelques expérimentations et quelques beaux résultats, j’y ai vu un moyen de pousser ma passion un peu plus loin et en 2011, je démarrais mon activité afin de pouvoir payer mes études et mon loyer. Arrivé à la fin de celles-ci j’ai du faire un choix : le métier pour lequel je me formais depuis cinq ans, qui était une passion lui-aussi, ou le travail du cuir à plein temps. Le soutien de ma compagne m’a guidé vers cette seconde option, à présent sans regret !
Un conseil que tu pourrais donner à quelqu’un qui aimerait faire ton métier ?
Essayer, se louper, recommencer. Il n’y a que comme ça que ça marche !
Un conseil que tu pourrais te donner ?
Apprendre à me servir d’un agenda.
Comment as-tu connu le festival ?
Par le biais d’amis artisans et illustrateurs qui m’en ont parlé. J’y participe depuis la seconde édition. C’est toujours un plaisir de revenir car l’ambiance des Féeries est particulière pour moi. On est quelques-uns à l’appeler la « colonie de vacances », c’est dire à quel point on aime l’ambiance qui y règne, et les gens qu’on y retrouve. Un peu comme une réunion de famille, sauf que là on n’y va pas à reculons à cause de la grand-tante ou de l’oncle étrange.
Pourquoi as-tu souhaité participer au festival des féeries ?
Je suis un passionné de fantastique, féerique et de fantasy. Je lis beaucoup et c’est ma principale source d’inspiration pour mes créations. Participer à un festival dans cette ambiance est donc tout naturel.
Que t’inspires le thème de cette 5ième édition « les êtres de la nature » ?
Pleins de choses à base de créatures fantastiques mi- animales, mi- végétales. Le petit peuple des sous-bois également, des petites maisons peuplées de créatures cachées dans les racines des arbres ou les ramures. Ça m’inspire pour quelques couvertures de grimoires spéciaux Féeries.
Qu’attends-tu de cette 5ieme édition, comment imagines-tu celle-ci ?
Sans nul doute j’y retrouverais l’ambiance et les amis, espérons le public au rendez-vous
Les adresses utiles : www.cuirgrandeurnature.com